Tic, tac, tic, tac, voilà le son du métronome à balancier, qui donne le tempo à votre passe-temps musical. On règle la période du balancier, on lui donne une impulsion, et voilà qu’il rythme notre musique. Pour régler le tempo, on fait varier la position du contrepoids, qui impose un équilibre à ses oscillations.
En effet, le métronome à balancier se comporte comme n’importe quel pendule, c’est donc l’éloignement entre son axe de rotation et son centre de masse qui lui impose sa période d’oscillation. En réglant la position du contrepoids, comme sur une balance romaine, on change la place du centre de masse ; la position de l’axe de rotation étant fixe, on change ainsi la longueur caractérisant sa période.
Il ne reste plus qu’à lancer le pendule, c’est à dire pour le métronome : mettre la tige verticale du balancier en buttée et lâcher. Voici notre tempo donné, il ne nous reste plus qu’à jouer. Malheureusement au milieu de votre symphonie, le métronome s’arrête ; pour en finir au plus vite avec ce moment de stress, vous la finissez accelerando.
En effet, les frottements du balancier sur l’axe, ainsi que ceux imputables à l’air, finissent immanquablement par transformer l’énergie cinétique du mouvement en chaleur, aboutissant donc à l’arrêt de celui-ci.
Pour éviter ce genre d’arrêt impromptu, il existe une petite clé, que l’on pourrait presque appeler la clé du temps, car elle permet de remonter un ressort. Celui-ci permet, grâce à une roue crantée, de donner une impulsion au balancier, redonnant de l’énergie à celui-ci. Le regain d’entrain du balancier permet ainsi de battre la mesure bien plus longtemps, quitte à jouer larghissimo.