Voilà un objet qui mérite sa place dans une collection scientifique. La dynamo, ou pour son appellation scientifique, un éclairage alimenté par générateur électrique alternatif, type machine synchrone.
Tout ce jargon explique peut-être pourquoi nous l’appelons toujours dynamo alors que c’est un abus de langage.
En effet, une véritable dynamo est une génératrice de courant continu, alors que nos bicyclettes sont équipées d’un générateur de courant alternatif, dit alternateur.
Sa fonction est simple, et la plupart d’entre vous l’ont déjà vu en action. Comme toutes lampes en état de fonctionner, elle éclaire ; mais sa différence tient dans l’utilisation du galet d’entraînement qui, malgré sa fâcheuse tendance à nous freiner, nous assure par son biais l’électricité nécessaire à son fonctionnement.
Son fonctionnement est à la base de quasiment toutes les techniques de production d’électricité ; on la retrouve dans nos centrales au charbon, hydroélectrique et nucléaire ainsi que dans les dernières générations d’éoliennes et de certains types de centrales solaires.
On utilise une force qui entraîne la rotation d’un rotor composé d’aimants permanents ou d’électroaimants autour d’un axe ; autour de celui-ci une ou plusieurs bobines de fil électrique enroulé constituent le stator qui lui est immobile ; cette rotation, par un effet d’induction électromagnétique, génère un courant qui peut être utilisé tel quel ou modifié afin d’être injecté sur le réseau.
Ainsi, n’utilisant pas de piles, cette petite centrale électrique fonctionnant à la force de nos jambes, continu malgré les années à être le phare de bicyclette le plus écologique qui soit.